Cette semaine, je suis vraiment à la dernière minute pour écrire mon article. Au moment où j’écris, mon plat de cette semaine est en train de cuire. Ça fait déjà quelques jours que je prévoyais le cuisiner, mais comme il nous restait du dessert, je ne voulais pas en refaire de plus et finir par en jeter. Surtout que je risque de le manger seule, puisque M. Bergamote n’aime pas les cerises.

La partie du dessus de ce dessert, c’est quelque chose que je fais tout le temps, parce que c’est super simple et que ça se mange bien avec plein de choses. Donc en fait, c’est un peu deux recettes en une que je vous propose cette semaine. Le dessert complet, ou seulement le crumble, qui se mange bien avec, par exemple, du yaourt.

Je n’avais jamais pensé à combiner le crumble comme ça, alors que pourtant c’est assez simple, c’est comme une croustade. En fait, c’est pas comme une croustade, parce que crumble c’est croustade en anglais, mais je n’avais jamais fait le lien, puisque ou j’avais pris la recette de crumble à la base, ce n’était pas utilisé pour une croustade.

Bref, assez niaiser sur les termes, voici la recette.


Croustade aux cerises.
Pour 1 (grosse) portion.

Les ingrédients

Pour le crumble sur le dessus
1/3 de tasse de farine de riz
1/8 de tasse de sucre en poudre
1 c. à soupe de cacao
4-5 c. à soupe d’huile végétale
(bien sûr, ici vous pourriez très bien utiliser une autre sorte de farine, ou du sucre granuler ou du beurre, c’est libre a vous)

Pour la garniture
1 tasse de cerise, dénoyautée
1 c. à soupe de sucre en poudre


Les étapes

Mélanger tous les ingrédients secs du crumble, puis ajouter 1 c. à la fois l’huile, jusqu'à ce que le mélange soit humidifié, mais sans créer une pâte homogène)

Mélanger les cerises dénoyautées avec le sucre en poudre.

Placer la garniture dans un ramequin, puis ajouter le crumble par dessus.

Faire cuire à 350 F pendant 15 minutes.




Bonne semaine!



Cet hiver, j’ai fait une tarte au chocolat rapide à la dernière minute pour un souper. À part la croute, les ingrédients n’étaient que du chocolat et de la crème. Je ne sais pas pourquoi, mais j’y ai repensé récemment, mais je me suis dit que ce serait bien de trouver une alternative moins grasse, a.k.a. sans la crème. Bien sûr, il y a probablement plein d’alternatives faciles à trouver un peu partout sur le web, mais je n’ai pas vraiment pris le temps de chercher. Je n’ai pas cherché parce que j’ai eu un flash, du chocolat et de la purée de pomme. C’est donc ce que j’ai essayé de faire cette semaine. Je me suis dit que j’allais faire une croute à partir de biscuits écrasés, un peu comme un gâteau au fromage. C’est la que la recette à arrêter de fonctionner, comme je n’avais pas tous les ingrédients nécessaires, j’ai un peu trop improvisé… et ça n’a pas été concluent, la croute ne tenait pas du tout!

Et pour être honnête, la garniture, même si elle était vraiment bonne, était un peu trop solide à mon gout pour une tarte. En plus, à cause de la purée, le chocolat n’était pas lisse, ça me dérangeait un peu, ce n’était pas aussi beau que ça aurait pu l’être.

Mais la texture de la garniture, c’est le genre de texture que j’aimerais retrouver dans des truffes, comme celles que ma mère fait dans le temps des fêtes! J’ai donc enlevé la garniture de sur la croute, je l’ai séparé, rouler et recouverte de sucre en poudre.

À gauche: la tarte d'origine, à droite: le résultat final.

Voici donc ma recette de truffes simple et rapide.

Les ingrédients, pour à peu près 12 truffes.
2 carrés de chocolat baker non sucré.
2 c. à soupe de sucre en poudre, plus ce que vous aurez besoin pour les rouler dedans.
1 pot de purée de pomme de 100 ml (les miens étaient pomme, canneberge et framboise)

Les étapes
Faire fondre le chocolat.
Ajouter les 2c. à soupe de sucre en poudre et la purée de pomme.
Mettre au frigo.
Une fois que c’est pris, prenez à peu près une c. a thé de la mixture et formez en une boulle, puis roulez-la dans le sucre en poudre.

C’est tout! 

Avec l’automne qui a commencé à pointer son nez depuis déjà quelques semaines, c’est le retour de la cannelle comme saveur de saison. L’envie de faire du pain aussi semble revenir avec les temps plus frais. J’ai fait une grosse miche de pain la semaine dernière qui était succulente, mais en même temps, c’était une recette très de base : un pain blanc tout ce qui a de plus simple. Alors il fallait absolument que j’essaie d’en refaire en mettant mon grain de sel. Ce que ça a donné? De petits pains au gout sucré, sans pour autant être bourré de sucre. Ce sera certainement mes déjeunés pour le reste de la semaine, ou du moins, pour le temps qu’il en restera (puisque la dernière fois, on en a seulement eu pour deux jours tellement on l’a aimé, normalement quand on achète un pain on fini par le perdre parce qu’on en mange pas assez, alors ça vous donne une idée).


Voici donc ma recette de petits pains cannelle et chocolat pour les matins d’automne.

















Les ingrédients
1 ¼ tasse d’eau
1 c. thé de sel
2 c. soupe de sucre
2 c. soupe d’huile végétale
3 tasses de farine blanche
2 c. thé de cannelle
1 c. thé de sésame noir
2 c. thé de coconut
Graine d’une ½ gousse de vanille
1 petite poignée de pépite de chocolat
1 c. thé de levure

Les étapes
Mettre tous les ingrédients, sauf la levure, dans le récipient de la machine à pain.
Faire un creux dans la farine et y mettre la levure.
Mettre la machine sur le mode pâte. (Je ne sais pas si c’est comme ça sur toutes les machines à pain, mais tant que le pain ne cuite pas dedans, ça vas)
Laisser la machine faire son travail, jusqu'à ce que la pâte ai fini de lever.

Huiler deux assiettes à tarte.
Faire des boules avec la pâte. (Ça m’en a donné à peu près 16 en tout)
Badigeonner du lait sur les boules de pâte.
Saupoudré de gruau.
Cuire à 350 F jusqu’à ce que le dessus soit doré, soit à peu près 15 à 20 minutes.



Bonne appétit!






Cette semaine c’est une de mes vielles recettes que je vous présente. J’ai récemment retrouvé un vieux cahier ou j’écrivais les recettes de plats que j’avais créé, et j’ai voulu en réessayer quelques uns. Voici donc une recette qui s’inspire du Sichuan, de par ses épices, principalement. J’ai un peu modifié les ingrédients, puisqu’il y en a quelques un que je n’avais pas sous la main, mais le tout reste quand même fidèle à la recette de base que j’avais fais pout la première fois il y a quelques années.

Je le répète, c’est une recette d’inspiration. Il n’y a probablement rien dans la cuisine sichuanaise qui ressemble à cela (surtout pas pour les pates), mais comme je le disais, c’est surtout les saveurs qui m’ont inspiré à la base, plutôt que les techniques.


Le poulet

Les ingrédients
Une poitrine de poulet en lanières
4 c. soupe de sauce soja
2 c. soupe de vinaigre de cidre de pomme
2 c. soupe comble de miel
1 c. soupe d’huile de sésame pure
½ c. soupe de poivre de sichuan broyer
1 cm de gingembre haché
1 gousse d’ail haché

Les étapes
Mélanger tout les ingrédients et faire mariner 30 minutes.
Faire cuire (tout, la marinade incluse) dans un poêlon jusqu'à ce que la marinade devienne un peu sirupeuse et couvre bien le poulet.

Les pâtes

Les ingrédients
2 portions de pâtes (j’ai utilisé des « yet cat mein »)
½ c. soupe de poivre de sichuan broyer
Le zeste d’un orange
Les graines d’une gousse de cardamome, broyer
Un filet d’huile d’olive

Les étapes
Faire cuire les pâtes
Mélanger tout les ingrédients

Bonne appétit!

L’autre jour, pendant que je faisais autre chose, la télé était (comme bien des fois) sur Food network. C’était Diner, drive-in and dives avec Guy Fieri et ses éternelles lunettes de soleil derrière la tête. Ils étaient dans un resto sud-américain et ont (entre autres) fait un met qui a capté mon attention, des pupusas.  Je n’en avais jamais entendu parler, mais j’ai tout de suite eu envie de l’essayer. J’ai donc cherché une recette sur laquelle me baser, et j’en ai trouvé quelques-unes, après avoir essayé plusieurs orthographes, parce que je ne souvenais pas exactement du nom.

En fait, des pupusas, c’est un peu comme une tortilla épaisse, avec une garniture au milieu de la pâte (un peu comme un chausson). C’est un plat du Salvador.

J’avais justement de la farine de maïs que j’avais achetée quelque temps au paravent et que je ne m’étais pas encore servie. Mon premier essai était… correct. En fait, la consistance et la technique étaient bien réussies, mais je n’avais utilisé que des restes pour faire la farce et la pâte n’était pas assez assaisonnée. Mais je savais qu’en pensant un peu plus d’avance à ce que j’allais faire, les assaisonnements allaient être mieux réussis.

Voici donc ma version de pupusas au porc et aux haricots rouges.



Pour la pâte, utiliser à peu près
2 tasses de farine de maïs
1 tasse d’eau tiède
Sel, poivre

Mélanger jusqu’à ce que la pâte est la texture d’une pâte à modeler bien réchauffée.
Si elle est trop sèche, ajouter de l’eau. Si elle est trop molle, ajouter de la farine.


Pour la farce
Porc haché (personnellement, j’en ai fait cuire plus que moins, parce que je voulais en avoir de prêt pour faire autre chose le lendemain, alors je ne sais pas trop quoi vous donner comme quantité – de toute façon, je ne suis pas très quantité, j’y vais souvent à l’œil)
Cumin, du piment, du fenouil et de l’origan.
Haricots rouges
Fromage râpé (j’avais un mélanger type nachos)

Faire cuire le porc avec les épices, en essayant que les morceaux soient le plus petit possible. Une fois cuit, et un peu refroidi, égrainer les plus gros morceaux à la main. Ajouter des haricots rouges écraser à la main, puis du fromage.



Montage du pupusas
Avec la pâte, faites une boule à peu près de la grosseur du creux de votre main.
Ensuite, faites un creux dans la pâte et agrandissez jusqu'à ce que la pâte est la forme d’un petit bol.
Remplissez le bol de farce et refermez délicatement la pâte par-dessus la farce.
Ensuite, toujours avec précaution (du moins moi je le fais délicatement, puisque je ne suis pas encore experte) aplatissez la boule de pâte et de farce.
Faire griller dans un poêlon avec à peu près un centimètre d’huile et faite cuire des deux côtés. (Je ne crois pas qu'ils les font normalement cuire avec autant d'huile, mais j'ai trouver que ça leur donnait un bon croquant. Bien sur, ils peuvent être cuit avec seulement cuit avec un filet d'huile pour évité qu'ils colle. Ça en ferais un version plus santé et traditionnelle.)



En accompagnement
J’avais préparé des oignons mariner :
Mélanger un oignon rouge couper en rondelle mince avec du cumin et du piment, puis couvrir de vinaigre blanc et laisser un frigo quelques heures.

Je l’ai aussi servi avec de la crème sure et du fromage féta égrainé.


***


J'espère que je vous ai fait découvrir quelque chose de nouveau, que vous aller apprécier autant que moi. N'oublier surtout pas de les servir avec les oignons mariner, c'est tellement bon!

Cet été, j’étais à la recherche d’un emploi, après avoir fini ma dernière année d’université. Ma recherche d’emploi n’a pas, jusqu'à présent, été très fructueuse. Mais, du bon côté des choses, cela me laissait beaucoup de temps pour travailler sur mes projets personnels. Alors quand l’horaire de M. Bergamote faisait qu’il était à la maison pour l’heure du souper (ce qui est, pour nous, assez variable) j’en profitais pour préparer un vrai repas complet. Pour être honnête, mes expériences n’étaient pas concluent à chaque fois, surtout pas cet été. Même que, pour être franche, pendant un certain temps je commençais à croire que j’avais perdu mes aptitudes en cuisine et en création de recettes. C’était rendu au point ou M. Bergamote essayait de me convaincre de suivre une recette au lieu d’improviser, comme je le fais habituellement.
Heureusement, ça n’a été qu’une période creuse et mes plats recommencent à avoir de l’allure.

Ce soir là, je me suis dit que j’allais trouver une recette de tajine et la suivre pour avoir un repas qui allait être satisfaisant. Mais, mes mauvaises (ou bonnes?) habitudes on reprit le dessus quand je n’arrivais pas à trouver une recette qui incorporait tout ce que je voulais. Je me suis donc inspirée de quelques recettes que j’avais trouvées pour ensuite en créer de mon côté. Je ne lui ai pas dit tout de suite que je n’avais pas suivi de recette, mais il avait l’air d’apprécier. C’est là que j’ai commencé à remonter la pente (un peu de dramatisation!).

Donc voici ce que ça avait donné, j’espère que vous aimerez vous aussi.




Les ingrédients

Cayenne
Cannelle
1 poitrine de poulet
½ oignons rouge
2 gousses d’ail
2 cm de gingembre
½ c. à thé de graines de cumin
2-3 filaments de safran (ou de faux safran)
½ citron confit
4 figues séchées
Riz
Eau ou bouillon
Sel, poivre


Les étapes

Commencer par parsemer le poulet de cayenne et de cannelle.
Faire revenir la poitrine de poulet dans un poêlon, jusqu'à ce qu’elle soit dorée. Réserver.

Faire revenir ½ oignions rouges, avec 2 gousses d’ail, couper grossièrement.

Couper à peu près 2 cm de gingembre assez finement, l’ajouter aux oignons.
Ajouter ½ c. thé de cumin et 2-3 filaments de safran (j’utilise une sorte de faux safran, qui est moins cher que le vrai)

Une fois que le tout est cuit et que les aromes ressortent, réserver.

Couper en lanière ½ citron confit.
Couper 4 figues séchées en 4.

Mettre du riz dans le fond d’un tajine, ajouter de l’eau ou du bouillon dans la quantité recommandée sur l’emballage du riz. Saler, poivrer. Ajouter la moitié du mélange d’oignons, du citron et des figues. Déposé le poulet par dessus, puis ajouter le reste du mélange d’oignions, du citron et des figues.

Faire cuire au four à 350 F jusqu'à ce que le poulet soit cuit (dépendamment de la grosseur de celui-ci).